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Nouvel événement : “Une journée particulière – Acte 3 : Kalamatafrika !

Kalamatafrika

Une journée particulière – Acte 3

Profil Grec se pare de son plus beau boubou pour accueillir la maman de notre ami et collégue Seni, qui va nous préparer un thiep sénégalais aux olives de Kalamata et au poulet par Terroirs d’Avenir !

À la musique nous aurons l’immense privilège d’avoir le prince de Kinshasa, aussi appelé “le bijoutier”, Selah. M pour la première date de sa tournée mondiale.

Pour finir, une lecture du voyage par Stanislas de la Tousche.
La boucle est bouclée, cap sur 2023…

#profilgrec #belleville #kalamata #afrika #vivrelibre #epiphanie #enavantguingamp

Nouvel événement : “Une Journée Particulière Chez Les Grecs”

Tous les premiers samedi du mois désormais c’est journée particulière chez Profil Grec. Une journée placée sous le signe de la gastronomie, de la culture et de la musique.

Pour cette première, c’est la grande prêtresse Fred Grasse Hermé, déguisée en “feghatena“, connue pour son geste sur Paris Premiere,qui viendra nous régaler avec sa cocotte minute et nos produits. Avec Fotis Vallatos aux platines, la plume gastronomique la plus acérée de Grèce.

Pour finir vers 19/30 par une lecture sonore de Matt Sees, suivi d’une dédicace rencontre autour de son livre « Rien ne dure vraiment longtemps ». Lequel raconte son voyage au bout de la nuit dans l’enfer du caillou.

Les assiettes seront offertes avec la bonne humeur 🙂

Nouvel événement : “Une Journée Particulière – Acte 2”

Pour la 2ème édition de cet évènement mensuel, ce nos amis et voisins qui prendront le volant :
Edouard aux  manettes et Brooklyn aux platines.
Du cépage endémique survolté au bichotan, rien n’a de secret pour notre Edouard San qui revisitera à sa manière la gastronomie nippone avec entre autre un crispy unagi et un mulet mollet….
Quand à la Sarah, reine des soirées karaoke, elle passe aux platines pour nous ambiancer comme il se doit.
Un bel après-midi en perspective.
Samedi 5 Novembre, de 15h à 20h30 dans la joie et la bonne humeur.
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Le Sel De La Terre, par Alexandre Kaufmann

LE SEL DE LA TERRE

Rendez-vous est pris au point du jour. Aucune latitude n’est permise sur l’heure : au-delà du point du jour, en été, tout fond dans cette partie du monde. Un souffle incandescent se lève sur le golfe de Messénie, soumet sans préavis les êtres et les choses à l’immobilité, puis les condamne à une fusion exhaustive, ne laissant dans son sillage que vertèbres, jantes de Mercedes et plombages en forme d’osselets. En plus de ces conditions extrêmes, notre expédition souffre d’une finalité incertaine : identifier la source du sel le plus raffiné du monde, celui du Magne, austère région baignée par la Mer ionienne. L’homme à l’origine de cette mission n’est autre qu’Alexandros Rallis, le fondateur de l’épicerie fine Profil Grec, davantage connu sous le nom de « Brute Hédoniste ». L’un de ses amis doit nous ouvrir la voie dans ce dédale brûlant : Giannis le Taciturne, unanimement considéré comme le meilleur chef de Kalamata. Après d’âpres négociations, chacun d’entre nous a obtenu une permission auprès de sa famille pour partir à la recherche du sel de la terre.

La fraîcheur matinale se dissipe sous les citronniers de Kitries. Et toujours aucune nouvelle de mes compagnons. La Brute Hédoniste n’apprécie guère les raideurs d’agenda. Pourquoi écraser le pouls clair du monde sous un talon impatient ? Sur une sphère éphémère, où la vie se consume en un clin d’œil, pourquoi bouder les plaisirs de l’instant ? Rallis s’est fait une règle de ne jamais insulter le présent. Quitte à faire tousser l’avenir. C’est la marque de son hédonisme.

Le soleil dépasse déjà les monts du Taygète quand deux Vespa s’annoncent aux portes de Kitries. Alexandros et Giannis. Enfin. L’équipe est au complet. Avec sa fougue et sa vocation hasardeuse. Cap sur les pétales de sel. Avant que l’ombre ne se rétracte tout à fait au pied des cyprès.

Sur les hauteurs dominant le golfe de Messénie, la dignité du paysage se prête peu à la gaudriole. La chaleur y dissout méthodiquement la couenne de l’existence. Ne restent que des pierres, des oliviers et quelques planètes dans le ciel ardent. Que valent nos gesticulations face à cet alignement millénaire ? Peu de choses, sans doute. Mais est-ce une raison pour se soumettre docilement à la majesté des lieux ? Pourquoi ne pas aboyer notre évanescence, notre précarité ? C’est ainsi que l’entend Rallis, qui hurle à cheval sur sa Vespa : « De ces augustes parcelles, Profil Grec a tiré la Romanée-Conti de l’huile d’olive ! » La postérité jugera. Le verdict ne sera pas long : la postérité, pour la Brute Hédoniste, se résume à la seconde qui vient. À l’empire d’une larme verte sur la langue.

Et le sel dans tout ça ? « Meta, meta… (Après, après…) », temporisent mes camarades. Derrière une demeure en pierres, Giannis le Taciturne repère un grill. Contre un sourire et une brève conversation sur le temps, la propriétaire accepte de le mettre à notre disposition. Elle nous offre aussi une poignée de crevettes fraîches. Giannis les coiffe patiemment de fleurs de courgettes, puis les jette sur les braises. Au bout de quelques minutes, on se saisit d’une crevette. Le retard, la fournaise, la feuille de route aléatoire, tout ça est oublié : la bouchée vaut amplement une mort par insolation.

Répit digestif dans les vapeurs tièdes et sucrées d’un figuier. Des sauterelles s’endorment sur nos épaules. Au sortir de la sieste – songes peuplés d’arches enflammées et de laves crépitantes –, les Vespa reprennent paresseusement leur office en direction du Sud. Les machines toussent et chauffent dans les tournants. Nous finissons par couper le contact. Chute libre et silencieuse vers Kardamyli. Un vent chaud et salé siffle à nos oreilles.

Giannis, en tête du cortège, lève une main au milieu de la bourgade maniote.  Une escale s’impose chez l’une de ses connaissances pour déguster des sorbets au citron. Ne serait-ce pas cette ville que mes compagnons, par passion métaphorique, désignent comme le sel de la terre ? N’a-t-elle pas recueilli le suffrage des guerriers et des poètes ? D’abord offerte à Achille. Puis élue par Bruce Chatwin, barde incontesté de la mappemonde, pour accueillir ses cendres.

Après avoir siphonné son sorbet, la Brute Hédonniste soupire d’aise, contemple la mer, puis allume un cigare. Un robusto cubain. D4 de Partagas. Il fait quelques pas en pétunant, torse bombé. En apparence, Rallis a tout du fléau balnéaire : tatouage de tigre sur l’épaule, maillot ocre de l’AS Roma, cigare entre les dents. Un épouvantail pour les amateurs de solitude et de poésie. On pourrait y voir le pendant grec de Roman Abramovitch. Ou, pire, un tifosi fuyant ses excès au fond du Magne. Comment deviner la délicatesse, le raffinement et le tact qui se cachent derrière ces redoutables atours ? La Brute Hédoniste se plaît à brouiller les pistes. Entretenir l’ambiguïté. Allumer des contre-feux – en dépit de la chaleur.

Voilà désormais l’heure tant redoutée. L’heure sans ombre. Nous maintenons le cap vers le Sud et le cœur de la canicule. Alors que la colonne de l’univers fléchit, amollie par la fournaise, les ports maniotes nous offrent une parade élémentaire : de l’eau fraîche et l’asile de leurs tonnelles.

Mais Giannis a mieux : des sentiers secrets descendant vers la mer. Au fond d’un boyau de roches orné de câpriers se cache une vaste cavité. Une piscine naturelle aux eaux phosphorescentes. Une odeur de terre mouillée flotte sous les stalactites. Comment le Chef a-t-il découvert ces abris anti-canicule ? Une enfance dans les parages. Et un beau-frère promoteur immobilier, qui possède la moitié du littoral. Nous n’en saurons pas davantage. De retour vers la route, Giannis ferme la marche, effaçant la trace de nos pas sur le sentier. Un homme de secrets.

Toujours pas de sel à l’horizon ? « Tranquille, tranquille… », lancent avec humeur la Brute Hédoniste et le Chef Ténébreux. Mon impatience trahit visiblement le contrat de notre journée, dont la nature profonde m’échappe encore.

Nous traversons au pas Thalames, village suspendu au-dessus de la mer. L’ombre des platanes centenaires glisse sur nos visages comme des taches de guépard. Une femme vêtue de noir, le chignon brousailleux, enveloppe Giannis d’un regard sévère. Dans sa jeunesse, le Chef a-t-il laissé ici des promesses non tenues ?

Au-delà de ce bourg aérien, j’entends pour la première fois mes compagnons parler de sel. De pétales blancs. De collecte artisanale. L’heure est-elle enfin venue ? « Tu t’ennuies avec nous ? s’enquiert la Brute Hédoniste. Il faut d’abord faire un pèlerinage. Sur la plage de Kalogria… » Pourquoi ce ruban de sable mérite-t-il tant d’honneurs ? À en croire mes compagnons, ce serait le berceau d’un chef d’œuvre, Alexis Zorba, ode à l’amitié et aux plaisirs terrestres, composée par l’écrivain Nikos Kazantzakis. Nous rendons un hommage furtif à l’écrivain : la plage est couverte de parasols aux couleurs criardes, sous lesquels somnolent des instagrameuses aux chairs abolies.

Giannis file désormais en avant, lèvres serrées, de peur d’avaler les abeilles qui viennent cogner la carlingue de nos Vespa. D’un lacet à l’autre, la chaleur commence à entamer notre entendement. Visions. Mirages. Quelques cactus-raquettes, accrochés à la falaise, se prosternent à notre passage : nous sommes les souverains provisoires des épines et du désert maniote.

Le Chef oblique soudainement à droite, le long d’une route bordée de chênes. Un hameau se profile en contrebas. Hotasia. Apparemment le point de chute de notre expédition. La source du sel maniote. Giannis coupe le moteur et hurle en direction d’un balcon où sèche du linge : « Devy ! Devy ! » Le nom d’une femme disparue ? L’effet de la fournaise ? Sur le balcon, aucune réponse. Seul une chemise claque au vent brûlant. Hotasia a des airs de cimetière marin.

« En attendant, conclut le Chef, allons piquer une tête… » Rallis ne se fait pas prier. Mes camarades se soucient-ils vraiment du sel ? Ou n’est-ce que le prétexte d’une équipée hédoniste ? Rallis plonge dans la mer du Magne. Nous avons atteint notre but. La souveraineté de l’instant, voilà le sel de la terre.

Le Rayon Vert, par Bruno Verjus

Le Rayon Vert

Dans le Théétète de Platon, à l’occasion d’une digression sur le difficile statut du philosophe dans la cité, Socrate relate une anecdote devenue célèbre : celle de Thalès contemplant les astres et tombant dans un puits.

A l’égal de la servante thrace qui s’amuse du savant perdu dans la contemplation, l’image du « sachant » inapte est déjà un topos à l’époque – pré-covid… – de Platon.

Platon, l’homme qui enseigne sous l’olivier, joue de la mise en abîme. De cette mélodie en sous-sol et en sur-sol, nait, chemine et procède le raisonnement.

N’est-ce point l’olivier de variété Koroneiki du côté de Kalamata, qui montre la voie d’une pensée positive ? Lui, qui de l’abîme draine le sens vers le soleil et les étoiles. Sa sève nourrie des profondeurs – les nutriments issus des restanques pourpres et rocailleuses – s’élevant vers le ciel par ses branches, ses feuillages et ses fruits.

Dans la famille de moulinier Millionis, la connaissance nait du labeur, elle honore l’arbre et l’homme.

Au cœur des ténébreuses nuits de décembre, dans la montagne dominant la baie illuminée de Kalamata, au détour d’une courbe, le moulin à huile de la famille Millionis donne naissance au rayon vert.

Si les soirs d’été, à l’horizon de la plage de Kardamyli, le rayon vert annonce les dernières lueurs du soleil couchant ; dans le ventre de leur moulin à huile, il claironne, au cœur de l’hiver- helios invictus – la renaissance et la connaissance.

Des paresseuses et lourdes presses à huiles figées dans le temps, jaillissent un flot d’émeraudes sirupeuses et chatoyantes. L’huile d’olive nouvelle irradie les sens. Soleil liquide en bouche, il allume l’oeil du gourmand d’éclats solaires et dorés.

Ainsi, cette précieuse huile d’olive de Kalamata, prouve avec Platon, que des profondeurs racinaires de l’olivier renait l’astre solaire, au cœur de l’hiver.

par Bruno Verjus, chef-proprietaire du restaurant Table, à Paris 12ème
crédit photo Guillaume Chauvin

Poutargue ou Boutargue, par Stéphane Méjanès

Poutargue ou Boutargue ?

Quel que soit le nom qu’on lui donne, on va en P et on reste bouche B face à cette poche oblongue aux reflets orangés.

Oeufs de poisson séchés et salés, c’est la traduction à rallonge du laconique mot copte originel, outarakhon.

Historiquement, c’est du mulet.

Pas le croisement entre un âne et une jument.

Le vertébré aquatique qu’en Provence on appelle muge, ce qui fait bien rigoler les minots. En argot marseillais, muge, c’est aussi le zizi. Il y a ceux qui aiment et ceux qui détestent. La poutargue, pas le zizi. Enfin. Il y a surtout ceux qui connaissent la poutargue des Trikalinos et les autres. Originaire d’Etoliko, au bord de la lagune de Missolonghi, la famille perpétue depuis 1856 l’art ancestral de l’avgotaraho (poutargue en grec). Zafeiris est aujourd’hui l’héritier de ce savoir-faire unique.

Ni conservateurs ni additifs, des œufs et un peu de sel, la nature et rien d’autre.

Ah si, la quintessence du goût de la mer. Ulysse a fui l’appel de la chair, de la vanité et de l’orgueil. Nous, on serait plutôt du côté d’Oscar Wilde : « le seul moyen de se délivrer d’une tentation, c’est d’y céder ». Délivrez-vous, la poutargue Trikalinos vous le rendra.

Satyres Éphémères – Acte II

SATYRES ÉPHÉMÈRES

Du 30 Juin au 2 Juillet 2023

Festival de cultures alternatives grecques

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Les Satyres Éphémères sont de retour cette année pour leur 2ème édition. Le festival qui célèbre la culture grecque alternative aura lieu du 30 Juin au 2 Juillet au Point Éphémère à Paris.

À l’affiche sont 3 jours de marchés, de banquets, d’expositions, de concerts, de films et, bien évidemment, de fêtes!

L’entrée sera libre pendant toute la durée du festival.

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| PROGRAMME |

 VENDREDI 30 JUIN

19h – Vernissage exposition « Du mythe au réel »

Exposition collective avec les artistes Stefania Bregianni, Theodoros Gennitsakis, Alexandros Kottis, Kostis Papakonstantinou, Alexandros Rallis, Amanda Rougier, Erasmia Xouliara. Entrée libre.

20h – Lecture de Sofía Karámpali Farhat

Sofía Karámpali Farhat est une autrice gréco-libanaise. Son premier recueil de poésie, Zaatar, est paru en février 2023 aux éditions Bruno Doucey. Entrée libre.

21h  – Concert de Theodora

Musicienne française d’origine grecque, Théodora sort son premier album, Too Much for one heart, en 2021. Cet album, mélangeant musique électronique et mélodies pop, a été salué par la critique. Son nouveau single, O Nostos, est le premier extrait d’un nouvel EP à venir. Entrée libre.

22h – Diggin’ Speakerine DJ set

Sofía Karámpali Farhat est une autrice gréco-libanaise. Son premier recueil de poésie, Zaatar, est paru en février 2023 aux éditions Bruno Doucey. Entrée libre.  

Toute la soirée : Bar à vins et cocktails grecs.

SAMEDI 1er JUILLET

12h-19h – Marché comme à Kalamata

Dégustation et vente de produits artisanaux aux prix professionnels en présence des producteurs. Avec Khi (huile d’olive), Nikos Memmos (feta), Ermionis (miel), Zafiris Trikalinos (poutargue et produits de la mer), Yorgios (épicerie fine), Winekiosk (vins grecs), Profil Grec (huile d’olive et produits grecs artisanaux), L’Insatiable (fanzine dédié au cinéma grec), les Éditions Cambourakis (sélection de livres grecs) et d’autres encore. Entrée libre.

12h30-15h30 – Marias (restauration)

À la fois épicerie, traiteur et table d’hôte, le café Marias nous régale d’une cuisine du nord de la Grèce, faite d’amour et de bons produits par Maria, la maman des frères Gennitsakis. Commandes au bar.

14h – Tournoi de Tavli

En Grèce, dans chaque kafeneio on peut voir des hommes jouer au Tavli, ressemblant au jacquet occidental ou au Backgamon. Entrée libre.

14h – Projection de Stratos de Yannis Economides (2014)

Stratos travaille dans une fabrique de pain la nuit. La journée, il est tueur à gages. Entrée libre.

17h30 – Projection de Suntan d’Argyris Papadimitropoulos (2016)

Sur une île, un médecin besogneux et introverti prend ses fonctions et, à la haute saison, se retrouve obnubilé par une jeune et frivole touriste. Quand les désinhibitions heurtent les sensibilités locales… Une charge acide contre le tou- risme de masse aussi bien que la frigidité autochtone. Entrée libre.

19h30 – Projection de Sans un cri de Kostas Manoussakis (1966)

Image du film "Sans un cri" de Kostas Manoussakis (1966)

Dans la campagne profonde, le jeune Anestis est torturé par ses hormones et commet l’irréparable. Sa famille tente de noyer le poisson pour préserver les apparences et son statut social. Un chef-d’œuvre trop méconnu du cinéma grec, une œuvre d’art âpre et subversive sans concessions.
La projection sera suivie d’une discussion animée par Jacques Spohr. Entrée libre.

18h30-22h30 – Plaka Paris (restauration)

Plaka, le meilleur traiteur grec du 17ème, s’installe dans les cuisines de Point Éphémère pour préparer des sand- wichs souvlakis aussi frais et gourmands qu’à Athènes. Un hommage à Kostas, le roi des souvlakis athéniens. Commandes au bar.

22h-03h – Greek Club avec Myriam Stamoulis et Aki Yamouridis (DJs)

Image de la DJ Myriam Stamoulis

Un club en entrée libre qui promet d’être enivrant comme une nuit d’été à Mykonos. Deux fins sélecteurs qui sauront envoûter les foules entre rythmes solaires et curiosités grecques contemporaines. Entrée libre.

DIMANCHE 3 JUILLET

11h-19h Marché comme à Kalamata

Dégustation et vente de produits artisanaux aux prix professionnels en présence des producteurs. Avec Khi (huile d’olive), Nikos Memmos (feta), Ermionis (miel), Zafiris Trikalinos (poutargue et produits de la mer), Yorgios (épicerie fine), Winekiosk (vins grecs), Profil Grec (huile d’olive et produits grecs artisanaux), L’Insatiable (fanzine dédié au cinéma grec) et d’autres encore. Entrée libre.

12h – 16h – Ouzéri Étsi (restauration)

 

Déjeuner par Mikaela Liaroutsos. Après avoir fait son apprentissage chez des grands chefs tels que Cyril Lignac ou Michel Rostang, elle a ouvert le restaurant Étsi, un lieu chaleureux qui mélange ses deux cultures et dans lequel on se sent tout de suite bien. Mikaela est le sym- bole de la renaissance de la gastronomie grecque à Paris alliant qualité des produits et ambiance comme au pays. Commandes au bar.

14h Projection de The Wild Pussycat de Dimis Dadiras (1969)

Une femme découvre dans le journal de sa sœur qu’elle s’est suicidée par amour et que son amant est une ordure de la pire espèce. Une brûlante vengeance se met en place… Entrée libre.

16h30 Projection de The Wretches are still singing de Nikos Nikolaïdis (1979)

Une poignée de quarantenaires se retrouvent pour la première fois depuis leur folle et rebelle jeunesse. Ils tentent de retrouver les sensations des années 50 et se livrent à une régressive débauche alcoolisée et sexuelle. Le premier succès public de Nikos Nikolaïdis, l’enfant terrible du cinéma grec. Entrée libre.

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| INFOS PRATIQUES |

POINT ÉPHÉMÈRE
200 Quai de Valmy • 75010 Paris
Tél : 01 40 34 02 48
Tél restaurant : 01 40 34 04 06 

Accès:
Métro Jaurès (lignes 5, 2 et 7 bis) • Louis Blanc (ligne 7)
Bus 26 /46 / 48

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Nouvel évènement: Satyres Éphémères

SATYRES ÉPHÉMÈRES

Du 1er au 3 juillet 2022

Trois jours de festivités autour de la culture grecque contemporaine

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Le temps d’un week-end, Point Éphémère revêt les couleurs de la Grèce !

Au programme : trois jours de festivités en l’honneur de la culture hellénique.

À la croisée des disciplines, le festival Satyres Éphémères vous fera découvrir la nouvelle génération d’artistes grecs de tous bords.

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| PROGRAMME |

 VENDREDI 1ER JUILLET 

20h – Vernissage exposition
Peintures et collages de Stefania Bregianni en collaboration avec le photographe Kostis Papakonstantinou.

Grignotage assuré par Profil Grec.
Avec DJ set d’Aki Gratte-Ciel
(Gratuit)

21h30 – Concert de Mithridatis
Concert de Mithridatis, figure contestataire et vétéran de la scène hip-hop grecque avec son groupe Imiskoubria.

(11€ + frais de loc) 

23h30/4h  – Take over Deviant Disco
Collectif artistique basé à Paris et fondé en 2012 par Eva Peel. « Ne soyez pas disco, soyez Deviant Disco », cela pourrait être le mot d’ordre de ces nouvelles parties qui regroupent des adeptes d’une secte très ouverte dont le but avoué est de vous faire danser loin des diktats du clubbing de masse.

(9€ + frais de loc)

 / Line-up /
LIVE
Ljuba de Angelis, multi-instrumentiste et chanteuse italienne, née au bord de la mer Adriatique. Elle nous plongera dans un voyage autour de la musique méditerranéenne entre Italie et Balkans.

Live acoustique en solo: voix, guitare, effets, looper et shruti box.

https://ljubadeangelis.com/
Ljuba De Angelis (Live-Musique)
Closing en duo avec Eva Peel (voix)
Eva Peel DJ set (Deviant Disco)
Aki Gratte-Ciel

/Deviant Disco/
instagram.com/deviant_disco_paris/
soundcloud.com/deviant-disco-1

/Eva Peel/
instagram.com/evapeel/
soundcloud.com/eva-peel

/Ljuba de Angelis/
ljubadeangelis.com/

  

SAMEDI 2 JUILLET

12h30 – 15h30 – Taverna grecque
“Magirio” grecque. Déjeuner végétarien à volonté préparé par Roland Theimer dont le nom est devenu synonyme de bistronomie. Amoureux de la Méditerrannée et de ses influences, sa cuisine ensoleille les papilles en conjuguant goûts puissants et saveurs délicates.
Avec accompagnement musical grec.
(20€ + frais de loc) 

18h – 20h – Projection et débat
Projection de Ola einai dromos (La route est longue), film de Pantelis Voulgaris (1998). Ce moyen-métrage culte en Grèce raconte l’errance d’un homme qui, voyant sa vie de famille s’effondrer, veut emporter ses vices avec lui.
La projection sera suivie d’un débat sur l’identité véritable de la Grèce moderne.
(Gratuit)

19h30 – 23h30Dîner gastronomique
Sur le rooftop, repas gastronomique en six étapes avec le chef Nikos Thomas. En 2015, il ouvre le Simul à Athènes, où il a créé un univers gourmand basé sur la saisonnalité et le respect absolu des produits. Carte de vins grecs. Places limitées à 40 personnes
(70€ + frais de loc)

  

DIMANCHE 3 JUILLET

10h30 – 16h – Marché comme à Kalamata
Dégustation et vente de produits artisanaux aux prix professionnels en présence des producteurs. Avec
Panagiotis Gouzos (huile d’olive), Alexandros Dragonas (olives de Kalamata), Nikos Memmos (feta), Zafiris Trikalinos et Lila Kourti (poutargue et produits de la mer), Makis Bairaktaris (miel d’Argolide), Sotiris Lymberopoulos (cueilleur de plantes sauvages), Œnos (distributeur de vins naturels grecs) et plein d’autres encore.
(Gratuit)

12h – 16h – Ouzéri Étsi
Déjeuner par Mikaela Liaroutsos. Après avoir fait son apprentissage chez des grands chefs tels que Cyril Lignac ou Michel Rostang, elle a ouvert le restaurant Etsi, un lieu chaleureux qui mélange ses deux cultures et dans lequel on se sent tout de suite bien. Mikaela est le symbole de la renaissance de la gastronomie grecque à Paris alliant qualité des produits et ambiance comme au pays.
(street-food / paiement sur place) 

 

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| BILLETTERIE GÉNÉRALE |

dice.fm/bundles/satyres-phmres-6da2 

| INFOS PRATIQUES |

POINT ÉPHÉMÈRE
200 Quai de Valmy • 75010 Paris
Tél : 01 40 34 02 48
Tél restaurant : 01 40 34 04 06 

Accès:
Métro Jaurès (lignes 5, 2 et 7 bis) • Louis Blanc (ligne 7)
Bus 26 /46 / 48